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Législation - soumission sur

Soumission sur le projet de loi C-69 (Loi d'exécution du budget)

Ces mémoires donnent un aperçu des préoccupations et des recommandations concernant les sections 38 et 39 du projet de loi C-69.

Le mémoire du Sénat a été soumis le 27 mai 2024 et celui du Comité des finances de la Chambre des communes a été soumis le 31 mai 2024.

(Veuillez noter que ce document n'a pas été traduit par le CCR mais par le service de traduction du Sénat)

Mémoires du CCR sur le projet de loi C-20 (surveillance de l'ASFC)

Le projet de loi C-20, Loi établissant la Commission d’examen et de traitement des plaintes du public, répond à la demande de longue date du Conseil canadien pour les réfugiés concernant la surveillance de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) - nous saluons ce projet de loi comme une mesure attendue depuis longtemps. Le projet de loi présente des lacunes, comme indiqué dans notre mémoire, mais nous recommandons qu’elles soient comblées par des amendements et que le projet de loi soit adopté.

Éliminer les modifications anti-réfugiés dans la loi d’exécution du budget (C-97)!

Résumé

Le CCR demande l’élimination des dispositions de la Loi d’exécution du budget, le projet de loi omnibus C-97, qui réduisent de façon importante les droits des demandeurs d’asile. Les modifications proposées au système de détermination du statut de réfugié exposent de nombreuses personnes à un risque accru d’être renvoyées dans leur pays et confrontées à la persécution, ce qui va à l’encontre de la Charte canadienne des droits et libertés et des obligations internationales du Canada à l’égard des droits humains.

Commentaires concernant les modifications proposées aux prêts de transport

Résumé

Ce document contient les observations du CCR (en anglais) concernant les modifications à l'égard des prêts de transport proposées au Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés pré-publiées dans la Gazette du Canada, Partie I, le 30 septembre 2017.

Résumé des commentaires sur le projet de loi C-43

Moins équitable pour les réfugiés et les résidents permanents

Octobre 2012

Le CCR se préoccupe de plusieurs des dispositions du projet de loi C-43 parce qu’elles réduiront l’accès à la justice, ne respectent pas les obligations juridiques internationales du Canada, et priveront certaines personnes du droit de comparaître devant un décideur indépendant.

Moins équitable pour les personnes interdites de territoire pour des raisons de sécurité, de violations des droits humains ou internationaux ou de criminalité organisée

Ces articles d’interdiction de territoire sont rédigés de façon extrêmement large et excluent du Canada des personnes qui n'ont commis aucun crime et qui ne représentent aucun danger pour la sécurité ou au public. Parmi les personnes touchées sont des personnes qui sont interdites de territoires parce qu'ils ont milité contre un régime antidémocratique ou brutal.

Le projet de loi C-43 prive ces personnes d'un examen équitable de leur situation, en :

  • Limitant la portée de l’exemption d’interdiction de territoire (connue sous le nom de « dispense ministérielle ») aux considérations relatives à la sécurité nationale ou la sécurité publique.
  • Refusant l'accès aux considérations d’ordre humanitaire
  • Imposant des conditions obligatoires lorsqu'il est libéré de détention.

Ces changements sont incompatibles avec la Charte canadienne des droits et libertés et les obligations juridiques internationales du Canada :

  • La limitation de la dispense ministérielle empêchera certains réfugiés de faire une demande d'asile, avec comme conséquence leur refoulement du Canada pour faire face à la persécution, en violation de nos obligations juridiques internationales en vertu de la Convention sur les réfugiés.
  • Le nouveau libellé proposé pour la dispense ministérielle empêchera le ministre de tenir compte des éventuelles violations de la Charte si la dispense ministérielle est refusée. La Cour suprême a déjà statué que les droits garantis par la Charte doivent être pris en considération.
  • L’élimination de l'accès aux motifs humanitaires empêchera la considération de l'intérêt supérieur de chaque enfant concerné, contrairement aux obligations du Canada en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant.

Moins équitable pour les résidents permanents à risque de perdre leur statut en raison de la grande criminalité

Le projet de loi C-43 prive les résidents permanents du droit d'appel devant la Commission de l'immigration et du statut de réfugié s'ils sont condamnés à un emprisonnement de six mois ou plus (actuellement 2 ans). Cela signifie que ces résidents permanents n'auront pas accès à la considération par un décideur indépendant de toutes les circonstances pertinentes de leur situation, qui pourraient inclure :

  • Le fait qu'ils sont venus au Canada à un très jeune âge et ont vécu quasiment toute leur vie ici. Ils peuvent ne pas avoir de la famille ou de connaissances dans leur pays de naissance, et ne même pas parler la langue.
  • Le fait qu’ils souffrent de problèmes de santé mentale, ce qui a contribué à la commission de l’acte criminel.

Pour plus de détails sur ces préoccupations ainsi que d'autres, voir le mémoire du CCR.