Enfants

Enfants séparés en C.- B.

Numéro de résolution
19
Attendu que
  1. La province de C.-B. a déjà en place un modèle approprié de protection, de prise en charge et de tutelle pour tous les enfants séparés;
  2. Le gouvernement actuel de la C.-B. est en train d’envisager de réduire ces services et de diminuer l’âge minimum des enfants qui en bénéficient;
Il est résolu

Que le CCR demandera au gouvernement de la C.-B.de maintenir ou d’élever le niveau actuel de protection, de priseen charge et des services offerts aux enfants réfugiés séparésen C.-B.

Groupe de travail
Sujet

Enfants séparés âgés de plus de 16 ans

Numéro de résolution
18
Attendu que

Il a été reconnu que la situation des enfants réfugiés séparés dans certaines provinces (notamment en Ontario, où la majorité de tels enfants arrivent) est particulièrement critique à cause de l’incapacité générale de la province à fournir des services de bien-être aux enfants réfugiés séparés et à cause du manquement de la province à ses obligations internationales envers la Convention relative aux droits de l’enfant en ne définissant par le terme enfant que ceux qui sont âgés de moins de 16 ans;

Il est résolu

Que le CCR demandera à tous les gouvernementsprovinciaux d’assumer immédiatement la responsabilité enverstous les enfants âgés de moins de 18 ans se trouvant au seinde leur juridiction et ayant besoin de protection et de prise en charge,conformément à leurs obligations internationales en vertude la Convention relative aux droits de l’enfant.

Groupe de travail
Sujet

Enfants séparés : rapport du HCR

Numéro de résolution
17
Attendu que

Le HCR a récemment publié un rapport sur la situation des enfants réfugiés séparés au Canada et a adressé une série de recommandations à la CISR ainsi qu’aux gouvernements fédéral et provinciaux afin qu’ils répondent aux besoins de protection de ces enfants;

Il est résolu

Que le CCR adoptera le rapport et les recommandations

du HCR et demandera à la CISR ainsi qu’aux gouvernements fédéralet provinciaux d’appliquer ces recommandations.
Groupe de travail
Sujet

Enfants séparés : juridiction

Numéro de résolution
16
Attendu que
  1. Le nombre grandissant des enfants réfugiés séparés au Canada a attiré l’attention sur les lacunes de protection au Canada, en particulier, les pratiques incohérentes concernant la prise en charge et la tutelle des enfants réfugiés séparés dans différentes provinces;
  2. Le Canada a des obligations lui incombant en vertu de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant;
Il est résolu

Que le CCR demandera aux gouvernements fédéralet provinciaux de résoudre immédiatement les questions dejuridiction et de mettre en place des mesures uniformes à traversle Canada afin de combler les lacunes du système de protection,de la prise en charge et de la tutelle de ces enfants vulnérables,conformément aux obligations internationales du Canada.

Groupe de travail
Sujet

Les enfants séparés: les entrevues de la CIC

Numéro de résolution
8
Attendu que
  1. Les enfants séparés se trouvent par définition sans les soins et la protection de leurs parents ou de leurs tuteurs.  Ils font souvent face à de nombreux dangers lors de leur fuite et arrivent au Canada désorientés et éffrayés;
  2. Lors de l’entrevue à l’entrée on demande aux enfants séparés de répondre aux questions souvent longues et détaillées incluant celles liées à leur revendications du statut de réfugié;
  3. Il est peu probable que les enfants séparés connaissent les motifs de la Convention sur les réfugiés de 1951 et les motifs de leur fuite sont souvent multi-factorielles et peuvent comprendre des violations des droits humains propres aux enfants;
  4. Il n’est pas correct d’interroger des enfants âgés de moins de 18 ans sans la présence d’un parent ou d’un tuteur;
Il est résolu

Que le CCR demandera à CIC que les examens d’immigration avec les enfants séparés ne soient menées qu’en présence d’un représentant ou d’un tuteur convénablement désigné.

Groupe de travail
Sujet

Enfants: L’accord « Un, c’est déjà trop »

Numéro de résolution
5
Attendu que
  1. Le gouvernement canadien a l’intention de signer un accord «  Un, c’est déjà trop » avec les É.-U;
  2. Dans la LIRP le gouvernement canadien a confirmé son intention de ne détenir les mineurs qu’en dernier ressort;
  3. Aux É.-U. les autorités d’immigration détiennent chaque année aproximativement 5 000 enfants séparés;
Il est résolu

Que le CCR demandera au Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration d’assurer que les enfants qui demandent le statut de personne protégée au Canada – qu’ils soient séparés ou accompagnés de leurs parents ou de leurs tuteurs légaux – ne soient pas renvoyés aux É.-U.

Note: Un, c’est déjà trop » fut la réponse donné par un haut fonctionnaire du gouvernement canadien alors qu’on lui demandait combien de Juifs le Canada devait accepter, à l’époque de la persécution nazie des Juifs.  Cette formule décrit bien les politiques du gouvernement canadien, qui a fermé ses portes aux réfugiés juifs qui fuyaient l’Holocauste.

Groupe de travail

Enfants séparés

Numéro de résolution
19
Attendu que
  1. Les questions relatives à la protection et prise en charge des enfants séparés arrivant au Canada représente un souci grandissant;
  2. Le CCR a contribué à la préparation du document de « meilleures pratiques » élaboré par le Focal Point sur les Enfants Séparés dans les Amériques, un projet du Bureau international des droits des enfants;
  3. Le Focal Point sur les Enfants Séparés dans les Amériques a demandé l'adoption de ce document par des organisations;
Il est résolu

Que le CCR appuiera ce document de « meilleurespratiques » élaboré par le Focal Point sur les EnfantsSéparés dans les Amériques, et encourage les organisationsmembres d'en faire de même.

Groupe de travail
Sujet

L'intérêt supérieur de l'enfant

Numéro de résolution
18
Attendu que
  1. Les textes internationaux de droits de la personne que le Canada a signés stipulent que l'on donne priorité à l'intérêt supérieur de l'enfant;
  2. Un certain nombre de décisions récentes par des agents de motifs humanitaires et d'ERAR semblent indiquer que l'on n'accorde pas une pleine considération de l'intérêt supérieur de l'enfant;
  3. Il n'y a aucune directive écrite pouvant guider les agents de CIC lors de l'évaluation de l'intérêt supérieur de l'enfant et le nouveau guide d'immigration IP5 ne traite pas la question de manière satisfaisante;
Il est résolu

Que le CCR demandera au Ministre de la Citoyennetéet de l'Immigration de la nécessité des directives au sujetde l'intérêt supérieur de l'enfant pour guider lesagents de CIC au Canada et à l'étranger, et qu'elles soientélaborées en consultation avec le CCR et d'autres organisationspromouvant les droits d'enfants.

Groupe de travail
Sujet

Politique nationale relative aux enfants séparés

Numéro de résolution
14
Attendu que
  1. le CCR a adopté une résolution afin d'appuyer la Déclaration des « Meilleures Pratiques » élaboré par le Focal Point sur les Enfants Séparés (Résolution 19, novembre 2002);
  2. une politique nationale relative aux enfants séparés reste à mettre au point;
  3. il n'existe pas de définition cohérente de l'expression « enfants séparés »;
  4. les pratiques sont considérablement disparates à travers le pays;
Il est résolu

Que le CCR écrira au Ministre de la Citoyennetéet de l'Immigration en lui demandant de mettre en place une politique nationalequi soit conforme à la déclaration des « MeilleuresPratiques » et dont l'élaboration se fera en collaborationavec le CCR, les ONG et le HCR.

Groupe de travail
Sujet

Les enfants et l’accès à l’éducation

Numéro de résolution
30
Attendu que
  1. Le Comité de l’ONU des droits de l’enfant a noté avec inquiétude dans son récent rapport sur le Canada que les enfants sont exclus des écoles au Canada, car ils ne bénéficient pas du statut d’immigrant;
  2. La politique du CCR stipule que tous les enfants résidant au Canada ont le droit d’aller à l’école, quel que soit leur statut d’immigration;
  3. L’éducation des enfants est une question dépendant exclusivement de l’autorité des gouvernements provinciaux selon la Constitution canadienne;
  4. L’exception mentionnée à l’alinéa 30(2) de la LIPR a pour effet, à cause de son ambiguïté, d’exclure de l’école de nombreux enfants qui ne sont pas des visiteurs;
Il est résolu

Que le CCR:

  1. Exhorte le Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration à amender l’alinéa 30 (2) en soustrayant l’exception.
  2. Communiquer avec tous les Ministres provinciaux de l’Éducation et les exhorter à s’assurer que tous les enfants mineurs soient admis à l’école au Canada, sans frais de scolarité, quel que soit leur statut d’immigration.
  3. Travailler avec les groupes locaux tels que celui de “Education Rights Task Force” en Ontario afin d’élaborer des stratégies permettant de s’assurer que tous les enfants mineurs aient un accès libre à l’éducation partout au Canada quel que soit leur statut d’immigration.
Groupe de travail