Protection outremer et réinstallation

Sri Lanka – mesures d’immigration canadiennes

Numéro de résolution
3
Attendu que
  1. Une catastrophe humanitaire se déroule au Sri Lanka depuis le début de cette année;
  2. Plus de 300 000 Tamouls déplacés dans le nord et l’est du Sri Lanka sont coincés dans une situation humanitaire qui se détériore et les Tamouls dans d’autres régions du Sri Lanka sont vulnérables au harcèlement, à l’humiliation et aux menaces de violence;
Il est résolu

Que le CCR demande au gouvernement du Canada de :

  1. Faciliter un processus accéléré de réunification des familles qui ont des parents à risque au Sri Lanka;
  2. Imposer un moratoire temporaire sur les renvois vers le Sri Lanka;
  3. Traiter de façon accélérée les demandes de parrainage actuelles et futures en provenance du Sri Lanka.

Réfugiés ogonis

Numéro de résolution
2
Attendu que

Le peuple ogoni du delta du Niger au Nigéria, au nombre d’environ 1 000 personnes, vivent dans le camp de réfugiés de Kpomasse au Bénin depuis approximativement 10 ans;

Il est résolu

Que le CCR plaide au nom de cette population réfugiée ogonie au Bénin en faveur d’une résolution de leur situation, incluant la possibilité de la réinstallation.

Accès équitable en Afrique

Numéro de résolution
1
Attendu que
  1. L’accès équitable à la réinstallation et un traitement digne sont des aspects fondamentaux d’un système juste de réinstallation des réfugiés;
  2. Les délais de traitement par le Canada des demandes de réfugiés de l’Afrique sont beaucoup trop longs;
  3. Le nombre de bureaux des visas qui font le traitement des demandes de résidence permanente en Afrique est scandaleusement insuffisant;
  4. CIC n’a pas l’espace de bureau et les ressources pour traiter les demandes;
  5. Les réfugiés et leur famille souffrent de manière disproportionnée de cette situation en dépit du fait que les pays africains accueillent un très grand nombre de réfugiés ayant besoin de réinstallation;
Il est résolu

Que le CCR demande au gouvernement du Canada de fournir:

  1. Suffisamment de bureaux des visas en Afrique pour assurer un accès adéquat.
  2. Des ressources suffisantes pour assurer des délais de traitement raisonnables pour les réfugiés et les demandes de la catégorie du regroupement familial en Afrique.