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Trois recommandations pour protéger les réfugiés et rendre notre société meilleure

Communiqué
Pour diffusion immédiate
 
 
Trois recommandations pour protéger les réfugiés et rendre notre société meilleure

Le 28 mars 2018 - À l’occasion de la Journée des droits des réfugiés (le 4 avril), le Conseil canadien pour les réfugiés exhorte le gouvernement à réinstaller plus de réfugiés, à accélérer le traitement des demandes des réfugiés parrainés et à assurer un traitement équitable des demandeurs d’asile.

« Les réfugiés sont des gens qui fuient pour sauver leur vie et le Canada doit en faire plus pour leur offrir un refuge sûr », a déclaré Claire Roque, présidente du CCR. « Ouvrir nos portes n’est pas seulement la bonne chose à faire ­­mais cela présente des avantages pour nous tous, car les personnes qui viennent en tant que réfugiés contribuent à notre société de nombreuses façons. L’histoire nous montre que notre société est plus forte quand nous accueillons les réfugiés. »

Le ou autour du 4 avril, des membres du CCR à travers le pays rendront visite aux députés fédéraux afin de présenter des recommandations clés de :

  • Réinstaller 20 000 réfugiés pris en charge par le gouvernement, et ce, par année;
  • Garantir que les demandes des réfugiés parrainés par le secteur privé soient traitées à l’intérieur d’une période de 12 mois;
  • Réformer le système de détermination du statut de réfugié afin que tous les demandeurs aient accès à une audience équitable devant un tribunal expert et indépendant (la Commission de l’immigration et du statut de réfugié).

Pour de plus amples informations : ccrweb.ca/fr/societe-plus-forte-revendications

 

 

 

Au sujet de la Journée des droits des réfugiés :

Le 4 avril, on fête la Journée des droits des réfugiés, car c’est l’anniversaire de l’arrêt Singh de la Cour suprême, rendu en 1985. Dans cette décision, la Cour suprême a conclu que la Charte canadienne des droits et libertés protège les droits fondamentaux des réfugiés. La Cour suprême a décidé que les demandeurs d’asile font partie du terme « chacun » dans la phrase : “Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale.”