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En ce Jour de la famille, réunissons les familles de réfugiés

En ce Jour de la famille, réunissons les familles de réfugiés

Alors que de nombreuses personnes fêteront le 17 février avec leurs proches, d'énormes retards dans la réunification des familles de réfugiés continueront d'empêcher des milliers de personnes à travers le Canada de faire de même.

En ce Jour de la famille, le CCR appelle à une action urgente pour réunir les familles de réfugiés.

Que nous soyons nés ici ou que nous soyons venus au Canada pour y chercher refuge, nous souhaitons tous la même chose pour notre famille : qu'elle soit en sécurité et proche de nous. C'est particulièrement vrai pour les réfugiés, qui ont vécu des événements traumatisants et ont été contraints de fuir leur foyer. Même avec le statut de réfugié au Canada, ils ne peuvent pas commencer à reconstruire leur vie lorsque leur conjoint et leurs enfants sont loin, souvent eux-mêmes dans des situations précaires, peut-être dans une zone de guerre.

Il est inadmissible qu'en tant que pays, nous fassions attendre les réfugiés plus de quatre ans et demi avant de les réunir avec leur famille proche, et ce après qu'ils ont été acceptés en tant que réfugiés.

Les enfants, en particulier, ne doivent pas être contraints d'attendre : légalement et moralement, ils ont le droit d'être avec leurs parents. Même une année de séparation est dévastatrice pour un enfant. Les enfants de réfugiés sont souvent exposés à des risques de violence et à des privations importantes - ils ne peuvent pas aller à l'école, n'ont pas accès aux soins de santé ou ne mangent même pas à leur faim - ainsi qu'au traumatisme d'être séparés de l'un de leurs parents ou des deux.

En principe, notre gouvernement soutient la réunification familiale des réfugiés : les personnes dont la demande d'asile est acceptée au Canada peuvent demander la résidence permanente et inclure dans leur demande les membres de leur famille immédiate qui se trouvent à l'étranger. Cependant, le gouvernement canadien a choisi, par le biais des seuils d'immigration, de n'accepter chaque année qu'une fraction des demandes reçues de la part des réfugiés. En conséquence, un énorme retard s'est accumulé, qui concerne plus de 100 000 personnes, dont 40 000 enfants et conjoints vivant à l'étranger.

Les délais de traitement ne feront que s'allonger, car en novembre dernier, le gouvernement a encore sabré le nombre de réfugiés et de membres de leur famille qui peuvent se voir accorder la résidence permanente chaque année.

Si le gouvernement canadien ne prend pas de mesures, les réfugiés acceptés qui demandent aujourd'hui la résidence permanente ne verront pas leur conjoint et leurs enfants avant 2030 ou plus tard!

Les Canadiens sont massivement favorables à l'accueil des réfugiés et souhaitent un meilleur sort pour nos amis et voisins qui attendent d'être réunis avec leur famille. Les actions de notre gouvernement doivent refléter ce soutien.

Comme solution immédiate, le CCR réitère son appel au ministre Miller pour qu'il délivre des permis de séjour temporaire (PST) aux membres des familles de réfugiés, afin qu'aucune famille au Canada ne soit séparée la prochaine fois que nous célébrerons le Jour de la famille.

Lire notre lettre au ministre Miller

 

Comment vous pouvez aider

Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une lettre à votre député-e et au ministre Miller afin d'exiger que des mesures soient prises dès aujourd'hui!

Vous pouvez également ouvrir le formulaire dans un nouvel onglet.