Si vous vous inquiétez de la décision du gouvernement de refuser jusqu'en 2026 les nouvelles demandes de parrainage de la part de groupes de cinq, nous vous encourageons à faire entendre votre voix!
Voici quelques suggestions pour vous faire entendre.
Gardez à l'esprit que nous nous attendons à des élections fédérales dans les mois à venir - il est donc d'autant plus important que tous les partis comprennent que la population canadienne veut un programme de parrainage privé solide et accessible.
(Remarque : cet enjeu ne concerne pas directement les parrainages au Québec, puisque le gouvernement du Québec est responsable de l'administration des demandes de parrainage présentées dans cette province. Le 18 décembre le gouvernement du Québec a également suspendu son programme de parrainage collectif - du 1er janvier au 30 juin 2025.)
1. Écrivez à votre député-e
Faites savoir à votre député-e que les gens de sa circonscription sont préoccupés par cette décision. De nombreux députés soutiennent déjà le parrainage privé et seront donc disposés à vous entendre sur cette question.
Vous pouvez utiliser le modèle de lettre - vous pouvez le modifier pour ajouter des informations vous concernant et concernant votre implication dans le parrainage, et pour parler de l'impact du parrainage à l'échelle locale. L'outil vous aide également à envoyer la lettre à votre député-e, avec copie au ministre Marc Miller.
Votre lettre n'a pas besoin d'être longue. Ce qui est important, c'est que votre député-e voit qu'il s'agit d'une priorité pour les habitants de sa circonscription.
2. Demandez une rencontre avec votre député-e
Une rencontre avec votre député-e, c’est encore mieux, en plus d'envoyer une lettre.
Le Parlement ne siège pas en janvier, ce qui signifie qu'il est plus facile d'organiser une réunion avec les députés dans leur circonscription. Vous pouvez inclure une ligne dans votre lettre pour demander une rencontre. Il est également conseillé d'appeler le bureau du /de la député-e et de demander une réunion sur ce sujet. (Pour trouver votre député-e et le numéro de téléphone de son bureau de circonscription, cliquez ici.)
Il n'est pas nécessaire de connaître tous les détails du programme ni d'avoir toutes les réponses pour rencontrer votre député-e. L'important est d'expliquer à votre député-e pourquoi la question est importante pour vous et pour les personnes qui vous sont chères, et pourquoi elle est importante pour la collectivité. Si le/la député-e pose des questions auxquelles vous ne connaissez pas la réponse, vous pouvez lui proposer de chercher la réponse et de la lui communiquer - c'est une excellente occasion d'entretenir la conversation!
Vous pouvez consulter la lettre du CCR au ministre pour y trouver des informations pertinentes et des points à soulever.
Demandez à votre député-e de faire part de vos préoccupations au ministre et de le presser d'organiser une réunion avec les représentants G5 et le CCR (comme indiqué dans le modèle de lettre).
Le CCR serait heureux de recevoir des rapports sur les réunions avec les député-e-s : écrivez-nous à g5@ccrweb.ca - vous pouvez également nous écrire à cette adresse si vous avez des questions.
3. Parlez aux médias
Envisagez de faire part de vos préoccupations aux médias. En particulier, les médias locaux et communautaires sont souvent heureux d'entendre des personnes qui peuvent parler des conséquences pour la communauté locale ou spécifique.
Vous pouvez contacter des journalistes que vous connaissez ou qui couvrent parfois les questions liées à l'immigration et aux réfugiés, ou vous adresser à des journaux ou à des émissions de radio locales. Préparez une brève présentation, par exemple :
L'impact peut être particulièrement fort si les parrains/marraines ou les membres de la famille peuvent parler des réalités pour les personnes qu'ils prévoyaient de parrainer - mais il est important de tenir compte de la vie privée des personnes et de s'assurer qu’aucune information personnelle ne sont partagées sans un consentement complet et éclairé.
Vous pouvez également écrire une lettre à la rédaction, dans le cas des journaux qui en publient, ou rédiger un article d'opinion.
Voici quelques points clés que vous pourriez aborder :
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La fermeture du programme G5 aux nouvelles demandes pendant plus d'un an est dévastatrice et s'inscrit dans le contexte de nombreuses autres mesures récentes prises par le gouvernement pour fermer la porte aux réfugiés.
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Le gel soudain du programme G5 laisse de nombreuses personnes dans le dénuement le plus total - elles préparaient depuis des mois leur demande et étaient sur le point de la soumettre. Aujourd’hui, les personnes souhaitant parrainer doivent leur annoncer que le gouvernement canadien leur a dit « non » avant même que la demande ne soit soumise.
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Les seuils d'immigration récemment annoncés comportent des réductions importantes dans tous les volets, mais plus particulièrement pour les réfugiés. Le gouvernement a supprimé 5 000 places pour les réfugiés parrainés par le secteur privé.
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Le fait que de nombreux Canadiens souhaitent parrainer des réfugiés montre que nous avons la volonté et la capacité d'accueillir davantage de réfugiés.
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Tous les coûts des réfugiés parrainés par le secteur privé sont pris en charge par les particuliers - nous leur apportons un soutien financier à leur arrivée, nous les aidons à trouver un logement et un emploi, et nous les présentons à leur nouvelle communauté.
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Le programme de parrainage privé des réfugiés est une réussite extraordinaire. Il offre un foyer permanent aux réfugiés et renforce les communautés locales au Canada.
4. Sensibilisez vos réseaux
Êtes-vous en contact avec des réseaux de personnes ou d'organismes qui partagent vos préoccupations? Contactez-les et encouragez-les à entreprendre une ou plusieurs des actions ci-dessus!