Numéro de résolution
11
Attendu que
- La situation de tous les réfugiés birmans se trouvant en Thaïlande demeure précaire, mais celle des Karen et des autres minorités ethniques est particulièrement fragile;
- les visas de sortie à destination du Canada ne sont accordés par le gouvernement royal de Thaïlande qu'aux réfugiés qui ont obtenu une offre de parrainage, ont réussi à faire approuver leur demande par le gouvernement du Canada, ont le statut de «personne à qui le HCR s'intéresse» et ont séjourné dans un «camp de sécurité» pendant au moins trois mois;
- le statut de «personne à qui le HCR s'intéresse» est rarement accordé aux Karen et aux autres membres des minorités ethniques réfugiés en Thaïlande, et on leur refuse l'accès au «camp de sécurité»;
- certaines résolutions antérieures du CCR demandaient au gouvernement royal de Thaïlande de ne pas exiger des réfugiés qu'ils aient séjourné dans le «camp de sécurité» en attente d'un réétablissement. Or, cette exigence est toujours en vigueur, et elle entraîne des difficultés et des retards pour les réfugiés ayant reçu un parrainage approuvé mais qui ne sont pas dans le «camp de sécurité»;
Il est résolu
Que le CCR:
- Demande au gouvernement du Canada d'insister auprès du gouvernement royal de Thaïlande pour qu'il accorde des visas de sortie à tous les réfugiés approuvés et acceptés pour un rééetablissement au Canada, qu'ils aient ou non séjourné dans le «camp de sécurité»;
- dans l'intervalle, demande au HCR d'user de son influence auprès du gouvernement royal de Thaïlande pour faire admettre tous les réfugiés, y compris les Karen et les membres des autres minorités ethniques, qui sont en possession d'un parrainage approuvé, dans le «camp de sécurité», où ils pourront obtenir leurs visas de sortie.
Groupe de travail
Protection outremer et réinstallation