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Projet de loi sur la citoyenneté : le Canada moins accueillant envers les nouveaux arrivants

Communiqué
Pour diffusion immédiate

Projet de loi sur la citoyenneté : le Canada moins accueillant envers les nouveaux arrivants
 

Le 6 février 2013 - Le Conseil canadien pour les réfugiés (CCR) a exprimé ses préoccupations concernant les dispositions du projet de loi sur la citoyenneté déposé aujourd’hui qui retireraient la citoyenneté des citoyens à double nationalité dans certaines situations.
 
« La citoyenneté est un statut fondamental – ce n’est pas quelque chose que l’on ‘mérite’. C’est une erreur d’utiliser des règles de la citoyenneté pour sanctionner des méfaits – c’est le rôle du système de justice pénale », a déclaré Loly Rico, présidente. « Traiter les personnes à double nationalité de façon différente est discriminatoire et viole le principe fondamental selon lequel tous les citoyens sont égaux. »
 
Le CCR s’oppose également à la proposition d’imposer un plus long délai d’attente aux résidents permanents avant de présenter une demande de citoyenneté. Le rallongement de la période d’attente va à l’encontre des efforts pour intégrer les nouveaux arrivants.
 
L’octroi de la citoyenneté est un moyen clé par lequel le Canada accueille les nouveaux arrivants et les encourage à devenir rapidement des membres à part entière de notre société. Il s’agit d’un domaine où traditionnellement le Canada excelle.
 
Or, dernièrement il y a de plus en plus d’obstacles à l’accès à la citoyenneté, dont plusieurs ont un impact particulier sur les réfugiés qui ont subi la persécution et de longues années privées de conditions de vie normales. Parmi les obstacles se trouvent de nouvelles exigences en matière de compétences linguistiques, l’onéreux questionnaire sur la résidence qui est maintenant imposé à certains demandeurs, et de longs délais de traitement.
 
L’annonce d’aujourd’hui ajoute d’obstacles supplémentaires qui toucheraient particulièrement les réfugiés, dont une augmentation des frais (à 400$ à partir d’aujourd’hui) et l’application à un plus grand nombre de demandeurs des exigences en matière de compétences linguistiques et de l’examen des connaissances (14-64 ans, actuellement 18-54 ans).
 
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Contact :

Colleen French, coordinatrice de la communication, Conseil canadien pour les réfugiés, (514) 277-7223 poste 1, (514) 476-3971 (cellulaire), cfrench@ccrweb.ca