Écrivez au ministre des Finances et au ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration afin d’encourager le gouvernement à absorber les coûts des frais de transport et des examens médicaux outremer pour les réfugiés réinstallés et les membres de la famille des personnes protégées.
Voici quelques suggestions pour vos lettres - veuillez envoyez vos lettres* aux deux ministres :
L'honorable Bill Morneau, P.C., M.P.
Ministre des Finances
Département de Finance Canada
140 rue O’Connor
Ottawa, Ontario K1A 0G5
L'honorable Ahmed D. Hussen, député
Ministre de l’Immigration, les Réfugiés et la Citoyenneté
Citoyenneté et immigration Canada
365, avenue Laurier Ouest
Ottawa, Ontario, K1A 1L1
*Note : vous devez affranchir votre lettre à ces adresses, contrairement aux lettres envoyées à la Chambre des communes.
Veuillez aussi envoyer des copies de vos lettres à votre député (pour ses coordonnées, veuillez cliquez ici).
Appel :
Monsieur le Ministre,
Quelques points à inclure dans votre lettre :
- expliquez que vous écrivez afin de demander au gouvernement d’éliminer le fardeau des prêts de transport pour les réfugiés en assumant les dépenses liées aux examens médicaux et les frais de transport.
- expliquez votre intérêt / l’intérêt de votre organisme pour cet enjeu.
- soulignez l’importance du rôle du Canada pour accueillir les réfugiés et leur offrir un foyer permanent où ils peuvent rebâtir leur vie et celle de leurs enfants en sécurité.
- soulignez le contraste entre cet accueil et le fardeau (dès leur arrivée) d’une dette allant jusqu’à 10 000 dollars envers le Canada pour les frais des examens médicaux et les frais de transport.
- soulignez quelques-unes des conséquences pour les réfugiés et pour la société d’accueil :
- Les adolescents se démènent pour réussir leurs études secondaires tout en travaillant pour contribuer aux paiements sur le prêt.
- Les réfugiés retardent la mise à niveau de leurs compétences et occupent des emplois peu payants afin de régler leurs paiements mensuels.
- Les jeunes réfugiés sacrifient leurs ambitions de faire des études supérieures parce qu’ils doivent travailler.
- Les parents qui occupent plusieurs emplois pour s’acquitter de leurs paiements sont rarement à la maison et ne peuvent donner à leurs enfants le support dont ils ont besoin.
- Des familles de réfugiés qui remboursent leur prêt n’ont peut-être pas assez d’argent pour les dépenses de base, dont la nourriture.
- Les réfugiés aux prises avec le traumatisme de la persécution et de l’exil et le stress de l’adaptation à un nouveau pays sont particulièrement vulnérables à l’anxiété aigue causée par l’énorme fardeau de la dette.
- Soulignez le contraste entre ces impacts pénibles et l’impact minimal sur le budget global du gouvernement : seulement $ 38 millions sont nécessaires pour annuler les prêts existants et seulement $13 à $15 millions (annuellement) pour absorber les frais de transport et des examens médicaux pour les réfugiés réinstallés.
- Notez que le gouvernement fera des épargnes sur les frais d’administration du programme des prêts.
- Reconnaissez qu’en vue de la crise économique mondiale, le gouvernement ne cherche pas de nouvelles dépenses, mais notez que les réfugiés nouvellement arrivés sont parmi les plus vulnérables aux effets d’un ralentissement économique et ont besoin particulièrement d’aide dans ces temps difficiles.
- Joignez une copie du document d’information du CCR ‘Vers l’élimination du fardeau des prêts de transport pour les réfugiés’ à vos lettres : http://www.ccrweb.ca/documents/loansFR.pdf
- Notez que plus d'informations se trouvent sur le site web du Conseil canadien pour les réfugiés à : http://ccrweb.ca/fr/prets-transport
Salutation :
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.
(votre nom et organisme)
cc. [nom de votre député-E]