Comment est-ce que vous marchez avec les réfugiés pour une société plus forte?
Un début prometteur… Anderson et Ta Hay Tha mènent le Ski avec les réfugiés pour une société plus forte
La Marche avec les réfugiés pour une société plus forte a connu un début précoce au plus haut point d’une des villes les plus hautes du Canada – et en skiant plutôt qu’en marchant.
Pour les amputés, et anciens réfugiés, Anderson et Ta Hay Tha, skier est bien plus facile. Ils ont tous les deux adopté l’iconique sport d’hiver canadien et skient maintenant comme des pros.
« Skier me rend heureux et m’excite. C’est un des seuls sports que l’on peut tous les deux bien pratiquer » dit Anderson Losada, un Colombien âgé de 16 ans rescapé d’une explosion de mine, qui a appris à utiliser un ski Track 3 avec Ta Hay Tha, un Karen de 15 ans qui utilise un modèle unique de skis spécialement conçu pour lui.
Ensemble en mars, ils ont mené des skieurs et des instructeurs au Festival national annuel pour l’Association canadienne des skieurs handicapés (ACSH), dans un échauffement de 2020 km pour la Marche avec les réfugiés pour une société plus forte.
Anderson est membre de l’équipe de ski de l’Alberta de l’ACSH et s’est qualifié cette année aux finales nationales canadiennes pour les skieurs handicapés. Sauf que… Durant cet évènement, les participants de l’ACSH ont appris qu’Anderson, Ta Hay Tha et d‘autres jeunes anciens réfugiés ne pouvaient pas se qualifier pour concourir aux courses nationales de l’ACSH car ils ne sont pas officiellement « Canadiens ».
Anderson, Ta Hay Tha et les membres de leur famille vivent ici depuis des années mais ne sont pas admissibles à la citoyenneté canadienne. De nouvelles règles disposent qu’ils doivent attendre encore plus longtemps et réussir des tests plus rigoureux. Anderson doit attendre encore deux ans avant de pouvoir demander la citoyenneté pour lui-même. Jusque là il ne pourra pas affirmer tout son potentiel, ou participer à tout ce que le Canada et ses talentueux skieurs ont à offrir. Et en attendant, nous pâtissons tous de ne pas pouvoir profiter du talent d’athlètes comme Anderson et Ta Hay Tha, qui sont la fierté du Canada.
Pour en savoir plus sur Anderson Losada, Ta Hay Tha et leurs réalisations, lisez cet article dans le bulletin quotidien de Kimberley : http://www.dailybulletin.ca/ourtown/250972651.html
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Victoria comme chez soi … avec un nouveau regard
Le siège social de la bibliothèque publique de Victoria sera la base d’une Marche avec les réfugiés pour une société plus forte le 21 juin, le lendemain de la Journée mondiale du réfugié. Organisée par des individus aux influences diverses venant de toute la ville, la Marche invitera les participants à faire des arrêts le long du parcours pour les faire réfléchir et s’engager.
Parmi les arrêts programmés, nous retrouverons :
- Des spectacles des jeunes nouveaux arrivants inspirés par leurs expériences à Victoria : Qu’est-ce que veut dire la question « C’est où ‘chez vous’? »
- La création d’une couverture pour la justice sociale
- Un labyrinthe avec des questions provocatrices
- Une boîte à photos
… et plus!
En plus du commencement et dénouement, il sera proposé dans la cour extérieure de la bibliothèque des activités culturelles, de la nourriture, des spectacles et des points d’informations à propos des groupes locaux œuvrant pour faire de Victoria une ville accueillante pour tout le monde. Les participants de la Marche y trouveront des idées pour se joindre à cet accueil!
Pour plus de renseignements, consultez la fiche de Victoria sur la carte des Marches avec les réfugiés pour une société plus forte
La Marche avec les réfugiés pour une société plus forte... Une vieille tradition à Trois-Rivières
Initié en 2007 par M. Ivan Suaza, réfugié réinstallé et directeur du Service d'accueil des nouveaux arrivants de Trois-Rivières (SANA), la Marche avec les réfugiés pour une société plus forte à Trois-Rivières au Québec ne sera pas une nouveauté. La huitième édition de cette Marche aura lieu lors de la Journée mondiale du réfugié (le 20 juin).
La Marche commencera au SANA pour se finir au Parc portuaire de la ville, tout en sillonnant les rues principales du centre-ville où les terrasses de café sont pleines. À l’arrivée, il y aura un spectacle aux couleurs du monde, des témoignages de réfugiés, et des discours de dignitaires afin de clore la journée sous le signe de l’espoir.
Les participants marchent au son des tam-tams, avec drapeaux et banderoles à la main. Des dépliants et des macarons sont distribués aux passants, et les 100 premiers marcheurs arrivés reçoivent un t-shirt gratuit, en guise de remerciement pour leur geste de solidarité mais aussi dans l’objectif de continuer à livrer le message de la campagne Fiers de protéger les réfugiés à plus long terme.
Les médias locaux se joignent aussi à ce moment rassemblant nouveaux arrivants, bénévoles et membres du SANA, partenaires, députés, organismes communautaires et population trifluvienne. Les médias locaux y sont sensibles. La couverture médiatique de l’événement se fait dans le sens de montrer les forces des réfugiés et la solidarité de notre société avec eux.