Le Pacte mondial sur les réfugiés et le Pacte mondial sur les migrations : nost priorités

Voici les priorités du Conseil canadien pour les réfugiés en lien avec le Pacte mondial sur les réfugiés et le Pacte mondial sur les migrations de l'ONU :

  1. Mettre l’accent sur les droits de la personne (avec une approche selon le genre).
  2. Mettre en valeur les réfugiés/migrants en tant qu’êtres humains. (Notez que la personne humaine a tendance à être perdue en considérant une masse de personnes en mouvement, et cela fait l’objet des deux pactes).
  3. Mettre en lumière les personnes vulnérables (selon le genre, mineurs (surtout non accompagnés), LGBTI, personnes handicapées, etc.).
  4. Reconnaitre les causes diverses et interdépendantes des migrations forcées. Les gens sont forcés de se déplacer pour certaines raisons couvertes par le droit international (p. ex. la fuite de la persécution), pour d’autres raisons déjà soulevées dans la discussion (p. ex. les déplacements basés sur des facteurs environnementaux) et encore pour certaines raisons qui ne sont pas souvent abordées (relations commerciales inéquitables, industries d’extraction des ressources).
  5. Reconnaitre la relation de cause à effet entre la maltraitance et la vulnérabilité. Les gens dont les droits ne sont pas respectés à la maison sont forcés de se déplacer et deviennent alors vulnérables en tant que réfugiés/migrants. Plus les droits des migrants et des réfugiés ne sont pas respectés, plus leur vulnérabilité porte à la violence, à l’exploitation et à la traite de personnes.
  6. Reconnaitre et combattre la xénophobie et le racisme (y compris dans l’analyse des causes des migrations forcées et du traitement des migrants – les legs continus du colonialisme et de l’esclavage; dans les discussions, évitez un langage négatif ou déshabilitant pour se référer aux réfugiés/migrants comme cela alimente la xénophobie et le racisme).
  7. Ne pas perdre de vue la responsabilité de l’État dans la promotion de l’approche visant l’ensemble de la société.
  8. Le respect du principe d’additionnalité en fournissant des voies pour assurer la sécurité des migrants et des réfugiés (l’implication de nouveaux acteurs, l’identification de nouvelles voies et le développement de nouveaux mécanismes devraient augmenter le nombre de réfugiés et migrants qui trouvent protection et des solutions permanentes, sans remplacer les solutions existantes).
  9. Souligner l’importance du statut permanent.
  10. Nous avons besoin d’une responsabilité accrue au sein de la communauté internationale et un mécanisme de surveillance et de reddition de comptes.
  11. Le Canada et la communauté internationale doivent en faire davantage pour résoudre les problèmes que doivent surmonter les réfugiés et les migrants. Les pactes offrent une occasion importante de nous donner le défi d’en faire plus. Le Canada devrait en faire plus et inciter les autres pays à faire de même.  
  12. Soutenir et renforcer le régime international de protection des réfugiés existant; confirmer des principes fondamentaux comme celui de non-refoulement, le droit de chercher asile, de bénéficier d’un statut juridique valable et l’accès à l’intégration socioéconomique.
  13. Impliquer de manière significative la société civile ainsi que les réfugiés et les migrants eux-mêmes dans les discussions menant aux pactes.