Il y a eu de nombreuses inexactitudes graves dans les commentaires publics récents sur le système d’asile canadien, visiblement souvent engendrées par une hostilité à l’égard des demandeurs d’asile. Ceci n’aide pas à une discussion pondérée sur les grands enjeux en matière de politiques.
Les réfugiés sont parmi les personnes les plus vulnérables d’une société et sont des cibles d’attaque faciles, en tant que non-citoyens dans un pays étranger.
Tous les demandeurs ne sont pas des réfugiés, mais même ceux qui n’en sont pas ont souvent des raisons probantes pour avoir quitté leurs pays. De nombreux facteurs participent aux problèmes du système; nous ne devrions pas blâmer les personnes qui en souffrent. Le tort peut se situer en périphérie : par exemple, des personnes peuvent être encouragées à faire une demande à cause de l’échec de notre système d’immigration à favoriser l’entrée de travailleurs dont nous avons besoin.