Rapport du Colloque international
Le colloque a débuté par une séance d’ouverture
afin de souhaiter la bienvenue aux participants.À cette
occasion, le thème du réseautage des ONG sur les droits
des réfugiés a été présenté.
Durant la séance plénière de clôture, les
participants ont procédé à la révision et
à la prise de décisions sur ce qui a été
discuté durant le colloque. Le programme comprenait des
ateliers, plusieurs séances plénières, des
sessions d’élaboration de stratégies, des rencontres des
groupes de travail, et plusieurs sessions informelles de caucus.
Cet évènement s’est concentré sur
l’élaboration de plans nécessaires à la poursuite
du réseautage au-delà du colloque. En plus
d’élaborer un plan général permettant de faciliter
le réseautage entre les ONG dans différents pays, un
grand nombre de questions nécessitant la collaboration
internationale pour protéger les droits des
réfugiés ont été identifiées.
Cliquez ici pour le rapport
de la séance plénière de
clôture et des plans d'action du Colloque international (en
version
.pdf)
Les sommaires des ateliers et des copies de certaines
présentations sont disponible ci-dessous.
Sommaires des séances et des
présentations
Pour une copie complète des rapports des ateliers du Colloque - Cliquez ici pour la version .pdf
Les sommaires individuels des ateliers et des présentations sont
affichés ci-dessous.
SESSION PLENIÈRE D’OUVERTURE
Conférenciers
: Elizabeth McWeeny,
présidente du CCR, Thunder Bay ON (cliquez ici pour sa
Jahanshah Assadi, représentant du HCR au Canada, Ottawa ON
Abeda Bhamjee, Amnesty International, Afrique du Sud
Modératrice
:
Amy Casipullai, vice-présidente du CCR, Toronto ON
Rapports des ateliers et des
présentations
Créer
des communautés accueillantes
Le volet canadien de cet atelier a assuré le
suivi de la recherche sur les communautés accueillantes faite
à Vancouver, Victoria, Kamloops et Prince George. Cet atelier a
présenté le travail du centre Canadian Small City
Strategies. Parmi les conférenciers internationaux se trouvaient
des travailleurs en établissement d’Israël et de
l’Équateur, qui ont présenté les défis qui
se posent au niveau de l’établissement et de
l’intégration des réfugiés et des immigrants ainsi
que les réponses apportées par les principaux acteurs du
secteur dans les deux pays.
Il a été recommandé que le CCR et d’autres ONG
continuent à dialoguer avec les gouvernements, avec le HCR des
Nations Unies et avec les ONG sur la manière d’intégrer
les réfugiés à la société d’accueil.
Conférenciers : Mambo
Masinda, MOSAIC, Vancouver BC
Jean McRae, Groupe de travail Small City Centres Strategies, Victoria BC
Leah Biteolin, Agence juive pour Israël, Israël
Guillermo Rovayo Cueva, Jesuit Refugee Service, Équateur
Modérateurs:
Sherman Chan, MOSAIC, Vancouver BC et Mila
Voihanski, JIAS Canada, Toronto ON
La
réunification des familles au-delà des frontières
Les conférenciers ont abordé la
situation de la réunification familiale et de la
séparation des familles en Espagne, en Iran et au Canada. Ils
ont aussi souligné la campagne du CCR sur la
réunification familiale. Les participants à cet atelier
ont insisté sur la nécessité d’élargir la
définition de la famille dans les politiques et ont aussi
réitéré le rôle central des activités
de plaidoyer pour mettre fin à la séparation des familles.
Conférencières: Martha Arroyo,
CEAR, Espagne
Fatemeh Ashraf, Association pour la protection des femmes et des
enfants réfugiés,
Iran
Modérateurs
: Sylvain
Thibault, Mission communautaire de Montréal, Montréal QC
et Rob Bray, CCIS
Les
réfugiés palestiniens
Les participants à cet atelier ont
discuté du droit de retour des Palestiniens et du droit
international ; des résolutions, des programmes et des services
des Nations Unies pour la Palestine et pour les réfugiés
palestiniens. Ils ont aussi discuté des solutions durables pour
les réfugiés palestiniens et des impacts sur la
santé mentale du fait de résister au conflit et de vivre
dans une situation incertaine de refuge. À la fin de la session,
les participants ont élaboré des plans pour appuyer la
mise en vigueur des résolutions des Nations Unies et d’autres
instruments de droit international reliés à la Palestine
et à la problématique des réfugiés qui sont
déjà en place. Les participants ont accepté
d’appuyer la campagne Boycott, Divestment and Sanction. Un
réseau de support et de coordination entre les organisations
internationales non gouvernementales intéressées par la
question des réfugiés palestiniens a été
créé.
Conférenciers : Terry Rempel, BADIL
Resource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights,
West Bank, Palestine
Muhammad Jaradat, BADIL Resource Center for Palestinian Residency
and Refugee
Rights, West Bank, Palestine
James Kafieh, avocat, Ottawa ON
Abdel Hamid Afana, directeur de la formation et de la recherche du
Programme de
santé mentale communautaire de Gaza et Président du
International
Hanadi Lubani, Activiste palestinien et réfugié, Toronto
ON
Modérateur :
Jehad Aliweiwi,
membre de l’Executif du CCR et directeur de la Thorncliffe
Neighbourhood House,
Toronto ON
La
détermination de l’intérêt supérieur de
l’enfant – les directives du HCR
Cet atelier s’est déroulé autour de la
question des nouvelles instructions du HCR concernant
l’intérêt supérieur de l’enfant. Il a aussi
abordé la façon dont sont traités les enfants
réfugiés (séparés ou non
accompagnés) aux États-Unis et en Égypte. Les
conférenciers ont examiné les facteurs permettant de
déterminer si l’intérêt supérieur de
l’enfant est pris ou non en considération.
Les participants ont décidé de créer d’une liste
de contacts à partir des participants à l’atelier et
d’autres personnes à travers le monde qui pourraient être
intéressées. La liste sera coordonnée par Deborah
Isaacs, co-présidente du groupe de travail du CCR sur la
protection au Canada.
Il a aussi été décidé que des
évaluations devraient être envoyées au HCR
après l’utilisation des nouvelles instructions à ce sujet.
Conférenciers : Susan Krehbiel,
Lutheran Immigration and Refugee Service, É-U
Heba Kasseem, Refugee Center for Human Rights, Égypte
Modératrice : Carole
Dahan, Refugee Law Office, Toronto ON
Les
travailleurs sans papier : la lutte pour un statut
Cet atelier a commencé par le visionnement du
documentaire sur les immigrants sans statut au Canada intitulé
Borderless (outil éducatif). L’atelier s’est également
penché sur le contexte canadien, tout en tenant compte du
contexte historique du racisme dans les politiques d’immigration, des
barrières actuelles à l’obtention d’un statut -
particulièrement pour les femmes – et des propositions de
politiques. L’atelier a aussi analysé le contexte asiatique,
incluant des statistiques, l’exploitation faite par des agences de
recrutement, la répression violente (Malaisie) et la traite des
femmes.
Les participants ont décidé de demander au CCR de
rédiger un document de politique d’encadrement et d’accorder une
franchise municipale. Le conférencier de Hong Kong a
discuté des efforts nécessaires afin de créer un
réseau international de travailleurs sans papier et de
militants. Les participants qui intéressés ont
été invités à se joindre au réseau.
Conférenciers : Avvy Go,
campagne STATUS, Toronto ON
Ramon Bultron, Asia Pacific Mission for Migrants, Hong Kong
Modératrice : Tanya
Chute, KAIROS, Toronto
En
finir avec l’entreposage des réfugiés
Cet atelier s’est penché sur les
leçons apprises de la campagne de la société
civile internationale pour en finir avec la pratique d’entreposage des
réfugiés et sur la façon dont sont
appliquées ces leçons. Après la
présentation du concept d’entreposage des réfugiés
et de la façon dont celui-ci nuit aux droits des
réfugiés, les panélistes des États-Unis, de
la Malaisie et du Kenya ont examiné les progrès faits
jusqu’à présent dans la campagne contre l’entreposage.
Les résultats de cet atelier comprennent des plans d’action pour
: renforcer les ONG locales et la société civile dans le
but de militer pour les droits des réfugiés ;
créer des coalitions locales ou régionales pour appuyer
les droits des réfugiés ; éduquer et sensibiliser
le public sur les droits des réfugiés.
Conférencières : Lavinia
Limón, U.S. Committee for Refugees and Immigrants, É-U
Alice Nah, HAKAM, Malaisie
Modérateur
: Gregory
Chen, U.S. Committee for Refugees and Immigrants, É-U
La
crise des réfugiés haïtiens dans une perspective
régionale : 2004 - 2006
Cet atelier a commencé avec la
présentation du contexte historique et politique de la crise des
réfugiés haïtiens. Le rôle des
États-Unis et le travail des ONG américaines a
été présenté aux participants, de
même que le rôle du Canada et la situation des demandeurs
d’asile au Canada. Par la suite, l’atelier a souligné la
situation récente (2004-2006) le sort des réfugiés
et l’absence d’un mécanisme efficace de protection des
réfugiés qui se confondent avec une population plus
élargie (par exemple en République Dominicaine). Les
conférenciers ont identifié des mesures de
sécurité qui nient la protection aux États-Unis,
aux Bahamas et dans d’autres pays.
Sous la coordination du Lutheran Immigration and Refugee Services, cet
atelier a donné un aperçu d’un plan pour des
échanges futurs avec les principaux acteurs dans la
région (Amérique du Nord et Caraïbes).
Conférenciers : Bernadette Passade
Cisse, Lutheran Immigration and Refugee Service, É-U
Jean-Claude Icart, Observatoire international sur le racisme et les
discriminations,
Montréal QC
Modératrice
: Rivka Augenfeld,
Table de concertation des organismes au service des personnes
réfugiées et
immigrantes, Montréal QC
La
violence liée au genre et les réfugiés
Lor de cet atelier, l’histoire des droits des femmes
et des droits des femmes réfugiées a été
revvé. L’atelier s’est penché sur la situation dans
plusieurs pays, entre autres les Kurdes en Turquie, les Colombiens en
Équateur et les réfugiés au Canada. Une vue
d’ensemble des outils et des efforts déployés pour mettre
fin à la violence liée au genre a également
été présentée.
Trois besoins majeurs ont été identifiés.
Premièrement, la reconnaissance des points communs entre le
genre et d’autres facteurs sociaux (race, religion, âge, etc.).
Deuxièmement, le besoin d’éducation publique sur les
questions de genre et la nécessité d’inclure les hommes
dans ces efforts d’éducation. Troisièmement, l’examen
approfondi et détaillé des causes profondes des enjeux de
genre.
Conférenciers : Pilar Riaño
Alcalá, University of British Columbia, Vancouver BC
Rojbin Tugan, Van Women’s Association, Turkie
Modératrices
: Tigist Dafla, CCS, Edmonton AB et Julie
Bédard-Mathieu, Refuge Juan Moreno,
Montréal QC
La
torture à l’ère de la terreur
Lors de cet atelier, le changement du discours sur
la torture et le climat de tolérance vis-à-vis de la
torture qui s’est installé après le 11 septembre on
été présentés. Il y a aussi eu une
présentation du travail du International Rehabilitation Council
for Victims of Torture (Danemark) visant à combattre la
propagation des pratiques de torture et à travailler avec les
survivants ; et une présentation du travail du Canadian Centre
for Victims of Torture (Toronto) auprès des survivants de la
torture. Lors de la période de discussion qui a suivi les
présentations les participants ont proposé des
stratégies possibles pour faire face aux défis qui
s’imposent à ceux qui travaillent avec des survivants de la
torture.
Un groupe de travail à été établi pour
préparer la réponse à un éventuel rapport
de la Commission Maher Arar.
Une résolution a été élaborée sur la
disparition eventuelle des rapporteurs spéciaux des Nations
Unies sur la torture et sur d’autres préoccupations en
matière de droits humains dans le contexte des
négociations de la toute récente Commission des droits de
l’homme. Cette résolution demande le maintien du mandat des
rapporteurs.
Conférenciers : John Docherty,
RIVO, Montréal QC
Abdel Hamid Afana, Gaza Community Mental Health Programme, IRTC, Gaza
Teresa Dremetsikas, CCVT, Toronto ON
Modératrice
: Michele Millard,
Centre for Refugee Studies et membre de l’Exécutif du CCR,
Toronto
ON
Renforcer
la défense des droits face à la détention à
travers le monde
Au cours de cet atelier, les conférenciers
ont présenté des pratiques de détention dans leur
pays et ont recommandé des alternatives « positives
» et des meilleures pratiques. Parmi ces dernières
figurent : le suivi que le HCR fait auprès des détenus en
Égypte ; la détention communautaire pour des familles
avec des enfants en Australie ; et la supervision et les
systèmes de suivi électronique aux États-Unis.
L’idée de se servir du International Detention Coalition on
Asylum-Seekers, Refugees and Migrants (IDC) pour continuer le
réseautage a été très
appréciée. Un plan d’action a été
élaboré pour que tous les participants au colloque
reçoivent de l’information et adhèrent au IDC afin de
poursuivre le réseautage.
Conférencières : Alexandra
Wisotsky, Human Rights First, É-U
Rana Ibrahim, AMERA, Égypte
Azadeh Dastyari, Monash Univeristy, Australie
Modératrices
: Jenny Jeanes, Action
réfugiés Montréal, Montréal QC et Anna
Gallagher, International
Detention Coalition on
Asylum Seekers, Refugees and Migrants, Espagne
L’intégration
: Des programmes spécialisés ou des ghettos?
Cet atelier a offert trois perspectives. Le
conférencier du Canada a présenté son
expérience à Calgary, où l’on a offert du soutien
aux fournisseurs de services traditionnels afin de veiller aux besoins
des réfugiés, y inclut un service médical visant
les réfugiés. Le conférencier de la
Nouvelle-Zélande a présenté le travail de
l’organisation nationale traitant de la réinstallation des
réfugiés, qui se concentre sur des interventions
holistiques, fondées sur les forces et qui offre des services
spécialisés tout en travaillant avec les fournisseurs de
services traditionnels (« il y a de la place pour les deux
»). Le conférencier de l’Australie a
présenté le travail de son organisation au service des
réfugiés et des immigrants. Ils essaient d’en finir avec
le modèle de « prise en charge totale » pour se
concentrer sur l’accès à l’emploi. Ils encouragent une
approche globale au niveau de l’établissement qui se dissocie du
modèle d’aide sociale.
Les modèles spécialisés et le travail des
fournisseurs de services traditionnels ont été
perçus comme complémentaires – une vision du processus
d’établissement est nécessaire. Les participants ont
souligné la nécessité de considérer
l’impact du racisme et du colonialisme dans cette vision. Il est donc
nécessaire de travailler davantage sur les besoins des jeunes
réfugiés. De même, les personnes qui travaillent
dans l’établissement doivent considérer
l’hétérosexisme car il affecte les politiques.
Conférenciers : Rob Bray, Calgary
Catholic Immigration Society, Calgary AB
Jill Conway, RMS Refugee Resettlement, Nouvelle Zélande
Stephanie Lagos, Northern Migrant Resource Centre, Australie
Modérateur : Ted
Richmond, Laidlaw Foundation, Toronto ON
Rapatriement
volontaire
Durant cet atelier, les défaillances dans le
rapatriement de réfugiés rwandais, afghans et
panaméens ont été discutées. Les
conférenciers ont souligné le mécontentement
suscité par l’approche du HCR et les contradictions entre les
employés du HCR dans les différents bureaux à
travers le monde. Notamment, les employés ne donnent pas de
réponses cohérentes à des difficultés
semblables ni à des problématiques similaires.
Les plans d’action et les recommandations développés lors
de cet atelier sont les suivants : contraindre le HCR, à tous
les niveaux, à définir et à développer des
lignes directrices pour des accords tripartis en ce qui concerne le
rapatriement volontaire ; que les ONG exercent des pressions sur les
gouvernements et le HCR afin que le rapatriement se fasse de
manière durable et dans des délais appropriés ;
encourager les groupes humanitaires dans le monde, incluant les
mécanismes humanitaires des Nations Unies, à incorporer
dans leurs mécanismes de protection des procédures
appropriées et sécuritaires pour le rapatriement
volontaire des réfugiés.
Conférenciers
: Olivia Bueno, International Refugee Rights
Initiative, É-U (cliquez
ici pour sa
Fatemeh Ashraf, Association for Protection of Refugee Women and
Children – HAMI,
Iran
Fernando Wing, Mesa Nacional de Migrantes y Refugiados de Panama, Panama
Modérateur:
Ibrahim Absiye, Midaynta Community
Services et membre de l’Exécutif du CCR,
Toronto ON
Retours
forcés
Le rapport de cet atelier n’est pas disponible
présentement.
Conférencières : Olivia Bueno,
International Refugee Rights Initiative, É-U
Eva Maria Rodriguez Diaz, ancienne coordinatrice régionale de
‘Valle del Cauca’,
ancienne adjointe au
directeur national, Jesuit Refugee Service, Colombie
Alice Nah, HAKAM, Malaisie
Kate Gauthier, A Just Australia, Australie
Modérateur
: Francisco
Rico-Martinez, FCJ Refugee Centre, Toronto ON
La
détérioration des droits économiques, sociaux et
culturels (ESC) des réfugiés
Cet atelier a analysé la conformité du
Canada avec le Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels au niveau des droits des
réfugiés. L’atelier a aussi souligné la
difficulté d’assurer la mise en œuvre des ESC dans le contexte
des pays en développement. Les panélistes ont
discuté des différents moyens de défendre les ESC
en plus des moyens légaux.
Conférenciers : Sadikh Niass,
Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme,
Sénégal
Ana Marie Siscar, Community and Family Services International,
Philippines
Chantal Tie, South Ottawa Community Legal Services, Ottawa ON
Modérateur:
Ibrahim Absiye, Midaynta Community Services et
membre de l’Exécutif du CCR,
Toronto ON
Promouvoir
les droits et les intérêts à l’intégration
locale
L’intégration locale comporte des
éléments légaux, économiques et sociaux.
Greg Lyndon a fait le lien entre l’intégration locale et
l’article 34 de la Convention relative au statut des
réfugiés et a parlé des défis et des
contraintes à l’intégration locale au Canada. Hwang
Pill-Kyu a parlé de la situation en Corée où le
nombre de demandeurs d’asile est en croissance. La Corée est en
train de développer un régime d’intégration
locale, mais celui-ci est encore en phase initiale. Amy Slaughter a
donné des exemples de succès et d’échecs au niveau
de l’intégration locale. Elle a utilisé des études
de cas au Bénin et au Burkina Faso.
Les échanges subséquents ont permis de développer
des idées et de faire des recommandations pour des actions
éventuelles. Il a été proposé de renforcer
la capacité des petites ONG qui sont engagées dans des
activités d’intégration locale ; de promouvoir le
financement pour le développement de projets qui mettent de
l’avant les droits des réfugiés, y inclut
l’intégration locale; de militer pour des « projets de
démonstration » et pour l’échange de pratiques
positives.
Conférenciers : Greg Lyndon,
avocat, Toronto ON
Pill-Kyu Hwang, Korean Public Interest Lawyers Group, Corée du
Sud
Amy Slaughter, Episcopal Migration Ministries, É-U
Modératrice : Elizabeth
McWeeny, présidente du CCR et de DOORS to New Life, Thunder Bay
ON
Les
droits des réfugiés à l’ère de la «
sécurité »
Cet atelier a traité des procédures de
sécurité en Afrique du Sud, au Canada et à la
frontière entre la Colombie et l’Équateur. Les
participants ont discuté notamment des défis qui se
posent au niveau de la protection dans la région à la
frontière entre la Colombie et l’Équateur et de la
complicité des É-U à travers le « Plan
Colombie ». Les participants élaboraient des Principes de
l’anti-terrorisme et des droits humains. C’est une déclaration
de principes qui peut être utilisé par les militants des
droits de la personne pour contester les mesures anti-terroristes
imposées par les États. Elle sera distribuée une
fois finalisée.
Conférenciers : Abeda Bhamjee,
Amnistie Internationale, Afrique du Sud
Guillermo Rovayo Cueva, Jesuit Refugee Service, Équateur
Sharryn Aiken, professeur de droit, Queen’s University, Kingston ON
Modérateurs: Gloria
Nafziger, Amnistie Internationale Canada, Toronto ON
Victor Porter, Membre de l’exécutif du CCR et MOSAIC, Vancouver
BC
Aider
les personnes ayant survécues à la traite à
retrouver la dignité
Robin Pike a souligné le plan d’appui pour
protéger et s’occuper des personnes victimes de la traite en
Colombie Britannique. Farida Akhtar a parlé de son travail avec
des victimes de la traite au Bangladesh et à la South Asia Court
of Women.
Les recommendations suivantes ont été adressées au
sous-comité du CCR concernant la traite : faire du
réseautage à l’échelle nationale et internationale
en ce qui concerne le trafic d’organes ; coordonner les ressources
(pour que les groupes qui s’initient au travail contre la traite
puissent être dirigés et orientés) ; coordonner/
élaborer des principes de formation / sensibilisation en ce qui
concerne la traite des personnes ; élaborer une
définition plus large de la traite des personnes que celle qui
existe (et qui est acceptée) dans le Protocole de Palerme ; se
rapprocher/ tisser des liens avec les Premières Nations en ce
qui concerne la traite ; mettre à jour les sujets importants.
Les autres décisions / demandes incluent : renouveler la
campagne pour une législation en matière de protection et
de prise en charge des victimes de la traite; ébaucher une
déclaration de lignes directrices; militer pour que les ONG
participent à l’élaboration et à la mise en œuvre
des lois pour la protection des victimes.
Conférenciers : Farida Akhtar, UBINIG,
Bangladesh
Robin Pike, Office of the Solicitor General and Public Safety,
Colombie-Britannique,
Modérateur:
Simbo Conteh, Inter-Church Refugee Project,
Abbotsford BC
Le
rôle des jeunes dans la défense des droits des
réfugiés
Dans la première partie de cet atelier,
chaque personne ressource présenté son expérience
de travail avec des jeunes réfugiés. Les
conférenciers ont parlé de la façon dont leurs
programmes engageaient des jeunes et se sont servis d’exemples
spécifiques. La deuxième partie était plus
interactive, les participants ont formé des petits groupes et
ont participé à un jeu de rôle. Ils ont joué
le rôle de membres d’ONG fictives qui avaient comme mandat de
réaliser des actions en réponse à des
scénarios fictifs. L’emphase a été mise sur la
façon dont les différents groupes peuvent travailler
ensemble pour sensibiliser le public et pour encourager une implication
significative des jeunes militants en faveur des droits des
réfugiés.
Les participants ont souligné l’importance de mener les
programmes pour les jeunes là où ils se trouvent, puisque
les réunions traditionnelles ne sont peut-être le format
idéale pour attirer leur présence / implication. Pour que
les jeunes s’impliquent, il faut prendre en considération leurs
préoccupations et valoriser leurs habiletés de leadership
et de créativité. L’efficacité des programmes par
les jeunes varie selon l’endroit où ils se déroulent. Ces
programmes doivent répondre aux besoins spécifiques des
jeunes en question.
Cet atelier fait partie de l’initiative du CCR visant à
organiser un réseau des jeunes. Une session d’orientation a eu
lieu le jour avant l’atelier et un caucus des jeunes le jour suivait
l’atelier. Le CCR, conjointement avec des jeunes dirigeants
partout au Canada, appuie le réseautage (échange
d’idées, partage de pratiques, soulever des
préoccupations pertinentes aux jeunes) concret et continu entre
les jeunes militants afin de développer le nouveau réseau
des jeunes du CCR.
Conférenciers : Joyce Tlou, National
Consortium for Refugee Affairs, Afrique du Sud
Francisco Fernando Granados, Environmental Youth Alliance, Vancouver BC
Taro Hashimoto, Catholic Social Services, Edmonton AB
Amina Yassin-Omar, Somali Youth Association of Toronto, Toronto ON
Modératrice : Alika
Hendricks, bénévole du CCR, Montréal QC
Séance
plénière: Apporter une analyse anti-oppression à
la défense des droits des réfugiés
Cette plénière a réuni quatre
conférenciers experts dans le combat contre différentes
formes d’oppression: l’oppression liée au genre, au racisme,
à l’homophobie et à l’hétérosexisme et
l’oppression dans l’opinion publique. Les présentateurs ont
donné des exemples et ont analysé la façon dont
ces formes d’oppression affectent les réfugiés et les
immigrants. De plus, ils ont fait le lien entre les différentes
formes d’oppression.
Conférenciers : Nora Angeles, Barbara
Shlifer Commemorative Clinic, Toronto ON
Sangeeta Subramanian, Maytree Foundation, Toronto ON
Seta Hadeshian, Middle East Council of Churches, Liban (son texte a
été présenté en
Les
personnes déplacées à l’intérieur de leur
propre pays – Les différences régionales et les
développements
Durant cet atelier, il a été question
des tendances mondiales en ce qui concerne les déplacés
internes et les questions spécifiques aux contextes de la
Colombie, de la RDC et de la Russie (particulièrement la
Tchétchénie). La discussion sur les tendances mondiales
s’est penchée sur l’encadrement légal international, les
arrangements institutionnels (ex. l’approche de responsabilité
modulaire de l’ONU) et quelques considérations politiques
générales. Les rapports spécifiques par pays ont
couvert plusieurs questions dont les acteurs et les causes du
déplacement, les actions entreprises par les gouvernements en ce
qui concerne les déplacés internes et les questions
légales.
La discussion s’est concentrée sur la situation des
déplacés internes en Turquie. Dans ce pays, les principes
directeurs relatifs au déplacement des personnes à
l’intérieur de leur propre pays ont été introduits
dans la loi, par contre il y toujours un écart entre les
principes légaux et la réalité sur le terrain des
déplacés dans ce pays.
Conférenciers
: Roberta Cohen, Brookings-Bern Project on
Internal Displacement, É-U (cliquez
ici
Oscar Benavides, Mencoldes, Colombie
Margarita Petrosyan, Memorial, Russie
Georges Kapiamba, Association africaine de défense des droits de
l’Homme
(ASADHO), République
démocratique du Congo
Modérateur :
Mike Weickert, Vision mondiale Canada, Toronto ON
Les
perspectives mondiales sur l’interception
Après une révision conceptuelle du
concept d’interception, les conférenciers se sont penchés
sur les perspectives d’interception en Bulgarie, à Hong Kong et
en Malaisie. Ils ont aussi parlé des actions qu’ils ont
entrepris pour aborder la question de la protection. Pendant la
période de discussion, les membres de l’auditoire ont
abordé les pratiques et les problématiques de
l’interception dans leur région, notamment en Australie et aux
É-U. La discussion sur les actions à entreprendre pour
affronter l’interception a été reportée à
la réunion du caucus.
Conférenciers : François
Crépeau, professeur en droit international, Université de
Montréal,
Montréal QC
Alice Nah, HAKAM, Malaisie
Iliana Savova, Bulgarian Helsinki Committee, Bulgarie
Raquel Amador, Christian Aid, Hong Kong
Modérateurs : Andrew Brouwer,
avocat, Toronto ON et Caroline Boudreau, Inter-Pares, Ottawa ON
La professionnalisation de
l’établissement
Cet atelier a abordé les initiatives
entreprises dans trois pays afin d’améliorer le niveau des
compétences et des services d’établissement des
réfugiés et des immigrants. Les conférenciers de
l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ont fait une analyse et
ont partagé leurs expériences de professionnalisation
dans chacune de leurs organisations. Le Groupe de travail pancanadien
sur la professionalisation du secteur de l’établissement a
présenté son travail en abordant l’histoire de cette
problématique, le travail conjoint du gouvernement et des
bénévoles dans le domaine, et les étapes à
venir pour consolider une stratégie nationale de formation et
d’accréditation.
Conférenciers : Jill Conway, RMS
Refugee Resettlement, Nouvelle-Zélande
Margaret Piper, spécialiste dans les questions des
réfugiés et des demandes de
statut de
réfugié, Australie
Roberto Jovel, CCR, Montréal QC
Modérateurs : Mila
Voihanski, JIAS, Toronto ON et Sherman Chan, MOSAIC, Vancouver BC
La
protection des droits des apatrides
Cet atelier a permis d’identifier plusieurs
situations relatives aux apatrides, entre autres : les Rohingyas dans
le Sud-Est Asiatique, les Bidoons au Koweït, les Palestiniens, et
les apatrides aux Philippines. Dans ce contexte, les participants ont
examiné les conventions sur les apatrides et les possibles
enjeux légaux. Les causes politiques et discriminatoires
de la situation des apatrides et des situations de détention ont
également fait l’objet de discussions. Les résultats et
les recommandations de cet atelier sont les suivants : se servir de la
Convention relative aux droits de l’enfant pour venir en aide aux
enfants apatrides ; presser le HCR à assumer la
responsabilité des personnes apatrides ; et encourager les
États à signer les conventions de 1954 et de 1961 sur les
apatrides. À la fin de l’atelier les participants avaient une
meilleure compréhension de la problématique des apatrides
et de l’amplitude de la question. Ils étaient aussi plus
conscients du besoin d’utiliser des instruments légaux pour
contrer les conséquences de la situation des apatrides.
Conférenciers : Maureen Lynch,
Refugees International, É-U
Ana Marie Siscar, Community and Family Services International (CFSI),
Philippines
Muhammad Jaradat, Badil Resource Center for Palestinian Residency and
Refugee
Rights, West Bank,
Palestine
Julia Harrington, Open Society Institute, É-U
Modératrice : Glynis
Williams, Action réfugiés Montréal,
Montréal QC
Les
traditions religieuses et leurs perceptions de l’immigrant
Cet atelier a analysé les bases
théologiques/ spirituelles de l’appel aux chrétiens
à accueillir les étrangers, la dynamique chrétiens
/ musulmans vécue en Égypte dans le cadre du travail avec
des réfugiés chrétiens, et les racines historiques
de l’Islam qui encouragent l’hospitalité et l’accueil des
étrangers. A suivi une discussion entre les participants
concernant le travail avec des réfugiés musulmans au
Canada et les raisons pour lesquelles les institutions de l’Islam
(mosquées, etc…) sont peu portées à offrir le
même type de services directs qui sont traditionnellement offerts
par les églises. La mobilisation des communautés
musulmanes pourrait être le sujet de futurs ateliers.
Conférenciers : Martin Bellerose,
Pontificia Universidad Javierana, Colombie
Jehad Aliweiwi, Thorncliffe Neighbourhood Office et membre de l’
Exécutif du CCR,
Toronto ON
Heba Kasseem, Refugee Center for Human Rights, Égypte
Modérateur : John
Docherty, RIVO et membre de l’Exécutif du CCR, Montréal QC
La
santé mentale et la diversité culturelle
Cet atelier a fait la promotion d’une approche qui
évite le recours aux médicaments et favorise une
perspective communautaire. On a présenté un projet de
recherche académique-communautaire. On a aussi
présenté et discuté d’une approche pour les ONG
destinée aux enfants réfugiés âgés
entre 6 et 13 ans, ainsi que d’une approche présentement
utilisée par un groupe de conseillers en Norvège.
Conférencières : Tamam
McCallum, Turtle House Art/Play Centre, Toronto ON
Joanna Ochocka, Centre for Research on Education and Human Services,
Kitchener
Gwynyth Overland, Psychosocial Team for Refugees, Norvège
Modératrice:
Debbie Douglas, OCASI, Toronto ON
Présentation
du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, l’Honorable
Monte Solberg
Le texte de la présentation du Ministre aux
participants du Colloque international sur les droits des
réfugiés du Conseil canadien pour les
réfugiés et de la 10e conférence biennale de
l’International Association for the Study of Forced Migration est
disponible en ligne au :
http://www.cic.gc.ca/francais/nouvelles/discours-2006/iasfm.html
La
voie de la justice en matière de genre – Projet du CCR
d’approche de l’établissement basée sur le genre
Il y a eu une courte introduction du projet
d’approche de l’établissement basée sur le genre. Les
animateurs et les participants ont exploré trois thèmes
durant l’atelier : genre, dynamiques de pouvoir et intersections.
1. Pour commencer la discussion sur le genre, les animateurs ont
invité les participants à une activité
destinée à reconnaître les expressions de genre.
Les questions suivantes ont été posées : Comment
prenons-nous de l’espace en public ? Quand nous sommes assis, nos
jambessont croisées ou écartées? Laissons-nous nos
mains sur nos jambes ou passons nous nos bras sur le dossier de la
chaise à côté de nous ? Nous sommes assis de
façon droite ou arquée? Qui est incliné d’un
côté ou de l’autre? Quel genre prend plus d’espace
public? Lequel en prend le moins? Que retenons-nous de nos
observations sur les relations entre genres?
2. La discussion et les activités sur les dynamiques de
pouvoir se sont concentrées sur le contexte de
l’établissement et de l’immigration au Canada. Le groupe a
participé à une adaptation de la session d’orientation
« Bienvenue au Canada ». On a formé trois groupes et
on leur a assigné un genre : masculin, féminin, autre. On
a donné à chaque groupe de l’information
différente sur ce qu’ils devaient attendre de leur nouvelle vie
dans la société canadienne. La distribution du
pouvoir et des rôles dans la société a
été faite intentionnellement de façon
inéquitable en ce qui concerne le genre, la race, la classe
sociale, l’âge, les habiletés, la religion, etc. afin de
stimuler la conversation sur les expériences de dynamiques de
pouvoir vécues par les participants dans le secteur de
l’établissement.
3. La deuxième activité et la discussion ont
été suivies d’une conversation sur les liens entre
plusieurs aspects identitaires et certaines formes de discrimination.
Comment vivons-nous ces liens dans nos vies de tous les jours?
Qu’est-ce que cela signifie pour les décideurs, les politiciens,
les organisations et les communautés qui desservent les
réfugiés et les immigrants dans leurs besoins en
établissement? De quelle façon concrète
peut-on utiliser au Canada une approche à l’établissement
qui soit basée sur le genre et qui soit intersectorielle?
Pour terminer, on a présenté un film qui montrait des
images de réunions locales tenues à travers le Canada
pour informer des résultats du projet GBAS.
L’apport des participants à cet atelier sera utilisé pour
développer un outil-ressource qui sera distribué partout
au Canada et à l’étranger (par le site internet) de
l’automne 2006. Cet outil-ressource a pour but de guider les
organisations qui œuvrent auprès des réfugiés et
des immigrants dans l’évaluation de leurs politiques et leurs
pratiques en ce qui concerne l’analyse intersectorielle basée
sur le genre.
Animatrices : Bibigi Haile, Comité
directeur projet GBAS, Montréal QC
Helene Moussa,
Comité directeur projet GBAS, Toronto ON
Julie Lassonde,
Comité directeur projet GBAS, Victoria BC
Julie Mooney,
Employée du CCR, Coordinatrice du projet GBAS, Toronto ON
Loly Rico,
Comité directeur projet GBAS, Toronto ON
Combattre
l’opinion publique négative/ Promouvoir une attitude positive
Cet atelier s’est penché sur la façon
dont sont structurés les discours sur l’immigration dans la
société – et sur les messages négatifs, les
défis et les barrières dominants – en Afrique du Sud, au
Canada, au Sénégal et en Australie. Que ce soit au niveau
des médias sensationnalistes, de l’accent mis sur la
sécurité économique et physique et du cynisme
politique, les participants ont trouvé qu’ils partageaient les
mêmes défis. Par la suite, les panélistes ont
présenté les actions et les campagnes sur lesquelles ils
ont travaillé dans ce contexte.
Les notes des présentateurs et des groupes de discussion seront
résumées et distribuées (par voie
électronique) à travers le réseau de communication
qui sera destiné entre autres, aux participants des ateliers.
Les participants étaient très heureux de pouvoir partager
de l’information, des modèles existants, des trucs pratiques,
des mises en garde et des façons d’utiliser les succès en
ce qui concerne les médias et les relations publiques.
Conférenciers : Joyce Tlou, National
Consortium for Refugee Affairs, Afrique du Sud
Chris Pullenayegem, Citizens for Public Justice, Toronto ON
Sadikh Niass, Rencontre africaine pour la défense des droits de
l’homme, Sénégal
Modératrice
: Heather Lash, FCJ
Refugee Centre, Toronto ON
La
détermination du statut de réfugié –
Différences mondiales
Cet atelier a présenté
différents modèles de détermination du statut de
réfugié (DSR), chaque conférencier a
présenté les façons de faire dans son propre pays,
avec une considération particulière par les processus et
les questions de genre. Il a aussi été question de
l’accès et du droit à un avocat. Les participants se sont
mis d’accord sur le développement d’une procédure pour
mettre en relation les organisations qui ont une expertise
internationale avec les organisations locales afin de les aider au
niveau de la formation et du plaidoyer. Il a aussi été
recommandé de travailler avec Refugee Status Determination Watch
pour obtenir de l’assistance légale pour les demandeurs du
statut de réfugié.
Conférenciers
: Peter Showler, ancien président,
Commission de l’immigration et du statut de réfugié;
auteur de Refugee
Sandwich, Ottawa ON
Abeda Bhamjee, Amnistie Internationale – Afrique du Sud
Rana Ibrahim, AMERA, Égypte
Pill-Kyu Hwang, Korean Public Interest Lawyers Group GONG-GAM,
Corée du Sud
Anat
Ben-Dor, Refugee Rights Clinic, Université de Tel-Aviv,
Israël
Kate Gauthier, A Just Australia, Australie
Modérateur:
Nick Summers, Refuge Immigrant Advisory Council
(RIAC) et ancien président du CCR,
St. John’s NL
L’implication
des ONG dans les activités et les politiques de
réinstallation
Durant cet atelier, différentes visions des
programmes d’établissement du Canada, des Etats-Unis, de
l’Australie, de l’Europe et du Kenya ont été
présentées, avec une attention particulière au
rôle des ONG. Il y a eu également une bonne couverture de
l’implication des ONG dans la sélection, la présentation
et la préparation des causes. Le but de l’atelier, le
réseautage, a été atteint ; celui-ci sera
poursuivi grâce à une nouvelle liste d’envoi
électronique.
Conférencières : Anne
Mwangi-Wambugu, HIAS Refugee Trust of Kenya, Kenya
Margaret Piper, spécialiste dans le domaine des demandeurs
d’asile et des réfugiés
Australie
Mitzi Schroeder, Directeur de politique, Jesuit Refugee Service,
É-U
Elizabeth McWeeny, DOORS to New Life et présidente du CCR,
Thunder Bay ON
Fiona Silva, Caritasverband für Hamburg e.V, Raphaels-Werk e.V.,
Allemagne
Modérateur:
Gilbert Iyamuremye, Diocese of London Refugee Office, London ON
Construire
des communautés accueillantes (atelier en espagñol)
Le rapport de cet atelier n’est pas disponible
présentement.
Conférenciers : Rosita Milesi,
Instituto de Migración y Derechos Humanos, Brésil
(cliquez ici pour
sa présentation)
Fernando Wing, Mesa Nacional de Migrantes y Refugiados de
Panamá ( cliquez ici
Modérateurs : Eugenia
Cappellaro, Centre for Spanish-speaking Peoples, Toronto ON et Victor
Porter, membre de
l’exécutif du CCR et de MOSAIC, Vancouver BC
Remerciements
Le CCR tient à exprimer sa reconnaissance envers les organismes
suivants pour leur contribution financière à ce colloque
:
- Citoyenneté et Immigration Canada (CIC)
- Agence canadienne de développement international (ACDI)
- Fonds de justice sociale des travailleurs et travailleuses
canadien(ne)s de l’automobile
- Fonds du Primat pour le secours et le développement mondial
- Fondation Laidlaw
- Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
(HCR)
- Congrès du travail du Canada (CTC)
- Service et Développement Mondial de l’Église
Presbytérienne au Canada
- Business Improvement Association
Des individus, des organismes et des institutions ont également
contribué de façon
importante à ce colloque par leur assistance matérielle
et par leurs services.
Amnistie internationale Canada ; COSTI Immigrants Services ; Azar
Farhani, Ville de Toronto ; Carolina Gajardo ; Major Rolf Guenther,
Armée du salut ; Mae Lee, Ville de Toronto ; Rose Lee,Ville de
Toronto ; le maire David Miller, Ville de Toronto ; Indira Murli,
Tourisme Toronto ; Captain Rob Pollet, Armée du salut ;
Simón Rojas.
Les organismes suivants ont contribué en soutenant la
participation au colloque
des organismes partenaires basés à l’extérieur du
Canada :
Amnistie internationale Canada ; Comité central mennonite ;
Services d’assistance aux immigrants juifs (JIAS Canada).
Des individus ont fait des dons généreux pour couvrir les
coûts de transport aérien d’un certain nombre de
participants provenant du Sud :
Juan Carranza ; Fred Franklin ; Jawaad Kassab ; Brena Parnes ;
Gillispie Wray ; Newman Weinstock.
Le soutien et les conseils offerts de façon continue par le
Centre for Refugee Studies, de l’Université York, ont
joué un rôle clé dans la réussite de ce
colloque.
Nous remercions l’International Association for the Study of Forced
Migration (IASFM) pour son excellente collaboration en
général et pour sa générosité
à l’occasion de la réception de dimanche soir.
Le Conseil canadien pour les
réfugiés (CCR)
Le CCR est un organisme de
regroupement,
avec quelques 180 organismes membres au Canada. Il est le premier
défenseur des droits des réfugiés au Canada.
Sa mission l’engage à promouvoir la protection des
réfugiés au Canada et dans le monde. Pour des
informations supplémentaires, veuillez consulter le site web du
CCR à
www.web.ca/ccr.
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* ONG signifie "organisme
non-gouvernemental". Certains utilisent également le terme
"agence bénévole".
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