CONSEIL
CANADIEN POUR LES
RÉFUGIÉS
|
APPEL
POUR UNE SOLUTION POUR DES MILLIERS QUI VIVENT EN SUSPENS AU CANADA
Ottawa – Des
députés parlementaires et des
activistes se sont réunis aujourd’hui, dans le cadre d’une
Journée d’actions
sur la colline du Parlement, pour lancer un appel à une solution
pour des
milliers de personnes qui vivent dans un vide juridique au Canada. Les députés Meili Faille (BQ),
Marlene
Jennings (PLC) et Bill Siksay (NPD) ont uni leurs voix à celles
des représentants
des groupes de défense des droits des réfugiés et
à celles des ressortissants
des pays sous moratoire qui demandent au gouvernement d’octroyer la
résidence
permanente aux ressortissants des pays visés par un moratoire
sur les renvois
et qui sont au Canada depuis plus de trois ans.
« Je souhaite que le
gouvernement fasse
quelque chose » dit Dorothy Dube, qui est au Canada
depuis plus de
six ans et qui est l’une des milliers de personnes touchées par
cette
situation. « J’ai besoin de voir un changement.
On a besoin d’une régularisation. Nos enfants ne peuvent
pas
aller à l’école dès qu’ils atteignent l’âge
de 18 ans. Qu’est-ce qui se passera pour
mon fils à ce
moment-là? » Plusieurs milliers de personnes comme
Mme Dube sont obligées
de vivre dans un vide juridique au Canada – elles sont
protégées contre la
déportation, mais doivent vivre sans accès aux droits et
aux services
essentiels.
Les députés
déposeront une pétition signée par
des milliers de personnes qui soutiennent une proposition de
régularisation
pour les ressortissants des pays sous moratoire. Des
militants rencontreront des députés pendant cette
Journée
d’actions afin de leur expliquer les enjeux de cette campagne,
intitulée
« Des vies en suspens ».
Ceux qui se trouvent dans le
vide juridique
vivent des conséquences dramatiques et pénibles. Les personnes sans statut permanent ne peuvent
pas se réunir avec
les membres de leurs familles, pas même les conjointEs et enfants
qu’elles ont
dû laisser derrière eux outremer. Leurs perspectives
d’emploi sont limitées à
cause de leur statut précaire. Les jeunes ne peuvent pas
poursuivre une
formation post-secondaire. Ils n’ont accès qu’aux soins de
santé d’urgence. Ce
problème est exposé en détail dans un rapport du
Conseil canadien pour les réfugiés
intitulé : Des vies en suspens (disponible
en ligne à partir de la page www.web.ca/ccr/viesensuspens.htm).
Le Canada impose un moratoire
sur les renvois
vers certains pays où il existe des risques
généralisés menaçant la
sécurité
des personnes. Les ressortissants de
ces pays ne sont pas renvoyés, mais plusieurs n’arrivent pas
à obtenir la
résidence permanente. En
conséquence,
plusieurs d’entre eux sont au Canada depuis des années – dans
certains cas
depuis plus de 10 ans – et toujours dans un vide juridique.
Pour plus de renseignements,
veuillez consulter
www.web.ca/ccr/viesensuspens.htm
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