Nos réfugiés syriens se retrouvent face à un mur

Dans les premiers jours de septembre 2015, nous avons été nombreux à nous émouvoir et à nous indigner à la vue du corps de l'enfant de trois ans rejeté par la mer sur une plage de Turquie. J'en fus. Avec un groupe d'amis de Lévis, nous sommes immédiatement passés à l'action.Depuis le 20 février 2016, nous accueillons une famille syrienne de sept personnes, dont un membre, un fils de 14 ans, est encore retenu en Allemagne où il avait fui par la voie maritime et terrestre si meurtrière. Aujourd'hui, trois mois plus tard, en tant qu'accompagnateur de cette famille, je suis tout autant indigné devant les murs administratifs auxquels nous nous butons pour leur intégration. J'évoquerai quatre problématiques dans lesquelles nos énergies s'épuisent, confrontées à un constat d'impuissance.